L’orphelinat d’Orodara

Orodara, province de Kénédogou, à l’extrême Ouest du Burkina Faso. Dans cette ville de 23 000 habitants située 50 kilomètres de la frontière malienne, communément appelée « le verger du Burkina Faso », se trouve un établissement qui sauve des vies, le Centre d’Accueil des Enfants en Détresse, pudiquement surnommé « l’Hôtel maternel » d’Orodara.
Les bénéficiaires du centre sont majoritairement des enfants abandonnés, orphelins, ou d’origine connus mais dont les mères, pour diverses raisons, ne peuvent allaiter. Les enfants sans parents résident au centre jusqu’à l’âge de 3 ans puis sont placés en famille d’accueil ou adoptés. Les enfants d’origines connues résident au sein de leur famille et viennent s’approvisionnement au centre, en vêtements et nourritures.
Cet établissement, CAP AFRIQUE le connait bien pour le visiter tous les ans, et surtout le subventionner tous les mois depuis 2014 par l’approvisionnement d’un compte ouvert dans la pharmacie de la ville. Les éducatrices et infirmières du centre peuvent ainsi s’y fournir gratuitement en lait, compléments alimentaires et médicaments indispensables à la croissance, et parfois la survie des tous jeunes pensionnaires. Mais l’accompagnement de CAP AFRIQUE n’est rien à coté du dévouement total et inconditionnel du personnel du centre et de sa directrice Madame Philomène KABORE, officiellement retraitée depuis 2018 et pourtant toujours en poste tant il n’est pas aisé de remplacer une personne d’une telle valeur …
Chaque visite du directeur de CAP AFRIQUE à « l’Hôtel Maternel » est l’occasion de féliciter et remercier le personnel du centre pour son engagement au service de l’enfance en détresse, et de distribuer quelques vêtements, jouets ou doudous à des enfants pleins de vie (mais parfois timide de voir un européen pour la première fois !). Des moments de partages et d’émotions qui donnent du sens aux missions de CAP AFRIQUE.

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